LE STYLE ROBERTO DE WAN. UNE DECOUVERTE PICTURALE 

Texte de Monsieur Rolando Bellini
Professeur d’Art contemporain à l’Académie de Brera, Milan

J’étais curieux et impatient de le rencontrer. Ce fût le soir de l’Assomption, quand la ville, presque vide, ressemble à un tableau métaphysique de Giorgio De Chirico. Le rendez-vous avait lieu dans la très belle boutique De Wan, pleine de magnifiques sacs et bijoux, située au 44 rue Manzoni à Milan. J’avais une question: pourquoi un manager si connu dans le secteur de la mode voulait s’engager sur le terrain de l’Art pictural?

Sa réponse fût simple: il s’est toujours intéressé à la peinture en utilisant des tissus préciueux, des huiles et des pastels des façons très originale. Toutefois, cette réponse n’est pas suffisante. En effet, l’Art pour Roberto De Wan correspond à la liberté sans les contraintes du design. Evidemment, sens oeuvres sont in uencées par le monde de la mode. Mais j’insiste sur son choix des couleurs sur la toile et sur son utilization des brosses. Nous n’avons pas besoin de parler des inspirations, des grands peintres du passé tel que Munch, Gorky, De Kooning, Gropius et Klimt car sa recherche est ailleurs. Par exemple, il cherche le lien entre la Sécession viennoise et le Bauhaus berlinois. C’est quelquechose que peu d’artists ont essayé. La peinture De Wan est secrètement “Apollon” et évidemment “dionysiaque”. Mais son principal thème reste toujours la couleur confirmant sa propre conscience peinte avec beaucoups d’élégance. Bataille et Foucault disaient ont dit Edouard Manet avait fait de la peinture le réel protagoniste dans ses tableaux et Roberto De Wan applique ce principe. Fièrement indèpendant, il se concentre sur le théme existentiel, exprimè de manière originale et unique.